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La pelade de cheveux chez la femme : les solutions

Dernière mise à jour : 22 oct.

La pelade, aussi appelée alopécie en plaques ou alopécie areata, est une forme d’alopécie caractérisée par une chute de cheveux localisée, formant des zones rondes ou ovales où la peau reste lisse. Il s’agit d’une perte capillaire souvent imprévisible, dont l’évolution peut varier selon les personnes.


Découvrez ce qu'est la pelade (alopécie en plaques), ses symptômes, causes et solutions esthétiques disponibles pour gérer la perte de cheveux.


Contrairement à d’autres types d’alopécie, la pelade se distingue par son aspect en plaques bien définies. L’alopécie androgénétique correspond à une chute progressive liée à la génétique et aux hormones, tandis que l’effluvium télogène provoque une perte diffuse souvent liée au stress ou à un changement saisonnier. L’alopécie cicatricielle, plus rare, entraîne une disparition durable des follicules.


La pelade peut se présenter sous plusieurs formes :

  • pelade localisée (quelques plaques isolées),

  • pelade ophiasique (chute en bande sur les bords du cuir chevelu),

  • pelade totale (perte complète des cheveux)

  • ou pelade universelle (perte de l’ensemble des poils du corps).


Des solutions esthétiques contre la perte de cheveux peuvent aider à camoufler les zones dégarnies et à retrouver un effet visuel naturel,  tout en respectant la singularité de chaque personne. Et la tricopigmentation capillaire fait partie de ces solutions. N’hésitez pas 

à nous contacter pour une consultation personnalisée à sopigment@gmail.com, afin que l’on étudie ensemble les différentes possibilités offertes par notre technique de micropigmentation capillaire.


La pelade, aussi appelée alopécie en plaques, touche environ 2 % de la population au cours de la vie. Elle peut apparaître à tout âge, avec deux pics d’apparition : chez l’enfant ou le jeune adulte, puis plus tard à l’âge mûr. Bien que les deux sexes soient concernés, la pelade est légèrement plus fréquente chez la femme, où ses conséquences esthétiques sont souvent plus marquées.


Cette forme d’alopécie se manifeste par une chute de cheveux localisée en plaques, parfois associée à d’autres fragilités, notamment au niveau du système immunitaire ou de la thyroïde.


Certaines personnes présentent un terrain génétique favorisant cette réaction, souvent modulé par des facteurs déclenchants comme le stress, les déséquilibres immunitaires ou des facteurs environnementaux. Ces éléments influencent l’intensité et la durée de la chute de cheveux.


Bonne nouvelle : dans la majorité des cas, le follicule n’est pas détruit. Il reste simplement « endormi », ce qui explique pourquoi une repousse est possible au fil du temps, avec des résultats variables selon les personnes.


Follicule sain → cheveu en croissance

Follicule attaqué → inflammation locale, cheveu temporairement perdu


pelade-cheveux-femme

Symptômes, diagnostic et évolution : ce que chaque femme doit savoir


En bordure de ces zones, on peut parfois observer des cheveux courts et cassés, en forme de point d’interrogation, typiques de la pelade. Certains cheveux peuvent aussi devenir plus fins ou fragiles, traduisant une miniaturisation temporaire.


Dans un certain nombre de cas, la surface des ongles peut également être concernée, avec de petites ponctuations, stries ou irrégularités discrètes Selon l’étendue de la chute, plusieurs formes de pelade peuvent être distinguées :


  • Localisée, avec une ou quelques plaques isolées ;

  • Ophiasique, en bande autour du crâne ;

  • Totale, touchant l’ensemble du cuir chevelu ;

  • Universelle, concernant tout le corps.


Le diagnostic de la pelade, ou alopécie en plaques, repose avant tout sur un examen visuel du cuir chevelu. Un professionnel peut utiliser d’autres moyens plus évolués afin de cibler de manière précise le problème. L’objectif est surtout d’écarter d’autres causes possibles de chute de cheveux, comme une teigne, un eczéma ou une alopécie de traction. En cas de doute, une orientation vers un dermatologue ou un centre du cheveu peut être recommandée.


L’évolution de la pelade varie d’une personne à l’autre. Dans de nombreux cas, une repousse spontanée peut survenir en 6 à 12 mois, mais des récidives ou des formes plus étendues peuvent également apparaître. Certains cas se stabilisent, d’autres évoluent par phases.


Approches thérapeutiques et stratégies de prise en charge


Soutien esthétique : options non invasives


De nombreuses options esthétiques existent pour accompagner la perte de cheveux et préserver l’estime de soi :


  • Perruques et prothèses capillaires : choix de modèles adaptés à la couleur, à la texture et à la densité naturelle des cheveux, pour un confort maximal sans traumatisme.

  • Extensions et rajouts : solutions temporaires ou modulables, conçues pour respecter la fibre capillaire et limiter tout stress supplémentaire.

  • Techniques de dermopigmentation ou maquillage capillaire : micropigmentation pour les femmes ou tatouage esthétique permettant de donner l’illusion de densité capillaire et de redessiner la ligne des cheveux.


Ces solutions sont des moyens sûrs et efficaces pour gérer visuellement la perte de cheveux tout en favorisant le confort quotidien.


Conseils pratiques pour vivre au mieux avec la pelade


Vivre avec une perte de cheveux, même partielle, peut être un défi au quotidien. Adopter une routine adaptée, prendre soin de soi et rester attentif à certains facteurs peut aider à mieux traverser cette période, tout en préservant la santé du cuir chevelu et la confiance en soi.


Routine capillaire adaptée


Privilégier des produits doux, formulés sans sulfates agressifs, permet de respecter le cuir chevelu et les longueurs. Les shampoings apaisants et sprays protecteurs aident à maintenir un confort optimal.Utiliser des brosses à poils souples ou des chouchous sans élastiques rigides limite la casse et les tractions.En extérieur, une protection solaire du cuir chevelu est essentielle : une crème protectrice, un foulard ou un chapeau à large bord constituent des gestes simples mais efficaces.


Nutrition, mode de vie et facteurs modifiables


Une alimentation équilibrée, riche en antioxydants, acides gras oméga-3 et vitamines essentielles (A, D, E, zinc, fer…) soutient la vitalité du cuir chevelu. Un bilan nutritionnel peut aider à identifier et corriger d’éventuelles carences.Le stress joue un rôle important dans le bien-être général : relaxation, activité physique régulière et sommeil réparateurcontribuent à préserver l’équilibre global du corps et de l’esprit.


Surveillance et suivi


Un suivi régulier auprès d’un professionnel de santé permet d’évaluer l’évolution de la perte capillaire et d’ajuster les solutions mises en place.La tenue d’un journal de suivi capillaire (photos, notes sur les changements observés, évolution de la densité) aide à mieux comprendre les effets des soins et à garder une perspective positive.

En combinant une hygiène douce, une alimentation adaptée et un accompagnement attentif, il est possible de mieux vivre avec la perte de cheveux et de retrouver une image de soi plus apaisée.


Questions fréquentes (FAQ) et mythes à déconstruire


  • Les scénarios varient : repousse complète possible pour certains, récidives fréquentes pour d’autres.

  • Les chiffres montrent des retours de cheveux dans un pourcentage substantiel de cas, mais la rechute reste courante.

  • Facteurs influents : étendue initiale, durée, facteurs nutritionnels, niveau de stress, et suivi adapté.



Est-ce que les cheveux peuvent repousser totalement ?


Scénarios possibles

  • Repousse complète spontanée sur une partie des cas dans l’année qui suit l’apparition.

  • Repousse après intervention esthétique ou prise en charge partielle chez d’autres personnes, avec variation individuelle.

  • Persistance ou récidive pour une fraction non négligeable des personnes ; une repousse initiale n’élimine pas le risque de nouvelles pertes.


Statistiques issues d’études

  • Plusieurs revues indiquent des taux de repousse spontanée autour de 30–50 % selon le tableau initial.

  • Les études synthétiques montrent des taux de récidive souvent proches de 50 % sur les suivis moyens rapportés.


Facteurs influençant la repousse

  • Étendue et durée de la perte initiale.

  • Âge d’apparition et antécédents personnels.

  • Statut nutritionnel (dénutrition ou carences identifiées).

  • Niveau de stress et facteurs psycho-sociaux.


Le stress est-il une cause ?


Le stress peut agir comme déclencheur  pour certaines personnes. Des études et revues récentes soulignent une relation bidirectionnelle : le stress peut favoriser l’apparition ou intensifier la perte de cheveux, et la perte de cheveux peut accroître l’anxiété et la détresse psychologique. Les mécanismes biologiques étudiés impliquent des médiateurs de stress qui influencent le micro-environnement du cuir chevelu. Les données montrent une association, mais la sensibilité varie d’une personne à l’autre.


Peut-on prévenir la pelade ?


À ce jour, il n’existe pas de prévention certaine applicable à tous. Des mesures de style de vie peuvent toutefois réduire des facteurs de risque modifiables :

  • Alimentation équilibrée et correction des carences documentées (fer, vitamine D, zinc selon bilan).

  • Gestion du stress (techniques de relaxation, activité physique, sommeil).

  • Suivi médical régulier pour dépister et corriger les déficits identifiés.Ces mesures ne garantissent pas l’absence d’épisodes futurs, mais elles optimisent la santé globale et peuvent favoriser de meilleures chances de repousse.


Risque de récidive et comment s’y préparer ?


Estimation de fréquence

  • Les études rapportent des taux de récidive substantiels (environ 50 % selon plusieurs séries et revues), souvent dans l’année suivant une repousse.

Signes d’alerte à surveiller

  • Nouvelle apparition de plaques ou d’amincissement rapide.

  • Changement dans la distribution (p. ex. extension d’une zone déjà touchée).

Stratégies anticipatives

  • Tenir un journal visuel (photos datées, notes sur l’évolution).

  • Mettre en place un plan de soins esthétiques adapté (solutions cosmétiques temporaires, camouflages) pour préserver l’image de soi dès les premiers signes.

  • Prévoir un rendez-vous de contrôle pour évaluer rapidement l’évolution et ajuster les mesures.

  • Penser au soutien psychologique et aux groupes de pairs pour préparer les aspects émotionnels d’une récidive.


La pelade reste imprévisible. De nombreuses solutions existent pour accompagner la personne sur le plan esthétique, émotionnel et fonctionnel. L’accompagnement pluridisciplinaire et un plan personnalisé améliorent la gestion au quotidien.


Consultez un dermatologue, un centre du cheveu ou un institut de micropigmentation capillaire pour établir un plan personnalisé adapté à votre situation (bilan, suivi, options esthétiques, soutien psychologique).


Les informations présentées sur ce site ont un but exclusivement informatif et ne remplacent en aucun cas un avis médical. En cas de doute ou de symptômes persistants, consultez un professionnel de santé.

 
 
 

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